Dernière mise à jour le 27 août 2025 par Julie Belami
Vous envisagez une carrière d’auxiliaire de puériculture ou vous vous demandez si la rémunération correspond à vos attentes professionnelles ?
Chez ECP, nous savons que le choix d’un métier repose souvent sur un équilibre entre vocation et conditions de travail. C’est pourquoi nous vous proposons un décryptage complet des salaires des auxiliaires de puériculture, selon l’expérience, le secteur d’activité et la région.
À retenir
- Le salaire d’une auxiliaire de puériculture débute autour de 1 800 € brut/mois.
- Le secteur public offre une progression salariale structurée par échelons.
- Le secteur privé et l’Île-de-France peuvent proposer des salaires plus élevés.
- Primes, heures de nuit et ancienneté peuvent améliorer significativement la rémunération.
Quel salaire pour une auxiliaire de puériculture en début de carrière ?
Dans le secteur public
Le salaire de base d’une auxiliaire de puériculture débutante en classe normale est de 1 836 € brut/mois, soit environ 1 250 € net. Ce montant est fixé par la grille indiciaire de la fonction publique hospitalière, consultable sur emploi-collectivites.fr.
Dans le secteur privé
Dans les établissements privés (crèches, micro-crèches, groupes privés), les salaires débutent souvent autour de 1 800 € à 1 850 € brut/mois, avec des variations selon l’employeur.

Une progression salariale selon l’ancienneté et les échelons
Fonction publique : une grille claire
Une auxiliaire de puériculture en classe normale peut atteindre jusqu’à 2 545 € brut/mois après plusieurs années. En classe supérieure, ce montant peut aller jusqu’à 2 756 € brut/mois. La progression suit des échelons préétablis qui tiennent compte de l’ancienneté.
Privé : plus de souplesse, mais moins de garanties
Dans le privé, la progression est plus variable, mais certaines structures peuvent proposer jusqu’à 2 800 € brut/mois pour des salariées expérimentées ou occupant des postes à responsabilités (référente technique, coordinatrice).
Salaires selon les régions : l’exemple de l’Île-de-France
Une attractivité salariale marquée
En Île-de-France, le salaire moyen constaté d’une auxiliaire de puériculture est supérieur à la moyenne nationale. Voici quelques données (source : Indeed, 2025) :
- Paris : 2 261 €/mois
- Issy-les-Moulineaux : 2 317 €/mois
- Boulogne-Billancourt : 1 828 €/mois
Cette différence s’explique par le coût de la vie, mais aussi par une tension sur le marché de l’emploi dans la petite enfance.

Primes, compléments et opportunités d’augmentation
Dans le public
Les auxiliaires peuvent percevoir des primes de sujétion, des indemnits de nuit, des primes dominicales et des heures supplémentaires majorées.
Dans le privé
Certaines structures versent des primes fixes annuelles allant jusqu’à 1 000 € brut, selon les conventions collectives et les accords internes.
Autres leviers d’amélioration
- Mobilité géographique vers des zones tendues.
- Formation supplémentaire : CAP AEPE, VAE, diplômes d’encadrement.
- Postes à responsabilités : coordinatrice petite enfance, référente santé.

FAQ : réponses aux questions les plus posées
Quel est le salaire net d’une auxiliaire de puériculture en début de carrière ?
Environ 1 250 € net/mois dans le secteur public, 1 300 à 1 400 € dans le privé.
Quelles sont les régions où l’on gagne le mieux ?
L’Île-de-France, notamment Paris et sa proche banlieue.
Comment faire évoluer son salaire ?
En cumulant ancienneté, primes, et en accédant à des postes à responsabilité ou à des diplômes complémentaires.
Le salaire est-il plus intéressant dans le privé ?
Il peut l’être, mais cela dépend des structures. Le public garantit une progression plus sûre.
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Julie est conseillère pédagogique et éducatif, spécialisée dans l’accompagnement ascolaire des enfants et adolescents, ainsi que dans l’orientation et la formation continue des adultes.
Diplômé d’un Master en Sciences de l’Éducation, complété par un DU en accompagnement des familles et parentalité.
Ancienne coordinatrice d’équipes éducatives dans un réseau d’établissements privés sous contrat, elle a piloté plusieurs projets innovants autour des méthodes différenciées, de l’accueil des élèves à besoins spécifiques et de la prévention du décrochage scolaire.